CCN Etablissements privés sanitaires et sociaux (01/04/92 brochure 3197)

DÉCOMPTE des CONGÉS pour ÉVÉNEMENTS FAMILIAUX

Avis du 12 Novembre 1997



Préalable
Il a été décidé par les membres de la commission nationale de conciliation et d'interprétation présents que, conformément aux dispositions de l'article 10-1 de la convention collective nationale du 22 janvier 1992, la commission se réunit à la demande de l'une des parties signataires ou adhérentes de la convention collective.
La commission n'examinera plus les demandes spontanées émanant de salariés. Ces derniers devront obligatoirement s'adresser à l'une des parties signataires ou adhérentes de la convention collective pour la transmission de leur demande et de leur dossier.

Objet
La commission nationale de conciliation et d'interprétation, instituée à l'article 10-1 de la convention collective nationale du 22 janvier 1992, s'est réunie le 12 novembre 1997 sur la saisine d'une salariée, Mme M.

Objet de la saisine
Mme M, déléguée du personnel demande un avis sur l'interprétation de l'article 5-B-2 de la convention collective. Et plus précisément sur la nature des jours de congés pour événements familiaux (jours ouvrables, ouvrés ou calendaires), dont elle conteste le mode de décompte effectué par sa direction, qui inclut dans ces derniers, les jours de repos hebdomadaires et les dimanches.

Nature de la saisine
Interprétation.

Avis rendu par la commission
Selon le ministère du travail (réponse DHINNIN du 3 février 1997, AN page 589, n° 44 412), s'agissant des congés pour événements familiaux résultant de l'article L 226-1 du code du travail et en absence de précisions particulières (jours ouvrables ou ouvrés), le décompte doit s'opérer en jours ouvrables.
Cette disposition est transportable aux congés pour événements familiaux conventionnels qui doivent être décomptés en jours ouvrables.
Les membres de la commission proposent que, si cet avis est rendu à l'unanimité des parties signataires ou adhérentes, il ait la même valeur contractuelle qu'un avenant portant révision de la convention collective.
Après délibération, l'avis est donné à l'unanimité des parties signataires ou adhérentes.